Communiqué conditions de travail CG94
Article publié le 3 juillet 2018
Aussi, nous avons décidé d’alerter les personnels ayant comme employeur l’Education nationale des pratiques de la DRH et de la DE (Direction Edcuation des Collèges) du conseil départemental du Val de Marne sur deux situations que notre organisation syndicale juge inadmissible :
1 agente contractuelle que le département ne veut pas renouveler ;
1 agente harcelée qui subit en plus une répression de la part de l’employeur.
communique-CG94
A L'ATTENTION DES PERSONNELS
Chèr-e-s collègues,
Informations sur nos relations avec le
département (94)
SUD Education, syndicat
intercatégoriel, défend tous les personnels qui travaillent pour
l'éducation nationale, depuis sa création.
Aussi, nous avons décidé d'alerter les personnels administratis ayant
comme employeur le rectorat de Créteil des
pratiques de la DRH et de la DEC (Direction Edcuation des Collèges) du
conseil départemental du Val de Marne sur deux situations que notre
organisation syndicale jugent inadmissibles concernant des ATTEE :
- 1 agente contractuelle que le département ne veut pas renouveler ;
- 1 agente harcelée qui subit en plus une répression de la part de
l'employeur.
Notre communiqué :
https://www.sudeducation94.org/Communique-conditions-de-travail-CG94.html
Encore des privilèges !
La nuit du 4 août 1789 abolit les
privilèges et le crime de lèse majesté.
Partout en France ? Oui.
Sauf pour les agents du conseil
départemental du Val de Marne.
Nous ne reviendrons pas sur le cas de
cet ouvrier professionnel du collège Plaisance, privé d'un logement de
fonction car le département préfère le réserver à un personnel
administratif de catégorie travaillant au ministère, mais sur deux cas
très précis :
Agente
contractuelle :
Le département a décidé de virer une
agente contractuelle, qui effectue des remplacements en collège, mère
élevant seule sa petite fille pour des prétextes obscurs et inavouables
:
Suite à une enquête de notre part, de
témoignages divers, de rapports émanant du département lui-même, nous
avons constaté qu'on lui reproche essentiellement 3 choses :
- elle ne répondrait pas tout de
suite au téléphone quand le service des remplacements l'appelle ;
- elle aurait, nous disons bien elle
AURAIT, mal parlé à l'une de ces personnes du service des remplacements
;
- elle lui aurait raccroché au nez.
M. FAVIER VOUS NE DEVEZ
PAS PRIVER GEORGETTE DE SON EMPLOI
Déjà plus de 300
signatures, dont 260 en ligne.
Pour que la
démocratie soit respectée.
Mais le pire, c'est que nous avons
droit aux mensonges du département, qui prétend « que cela s'est mal
passé » dans les établissements où elle a été en poste.
Rien ne l'indique : ses collègues,
les directions des collèges disent le contraire.
D'autant plus que le département
n'avait de cesse de la stigmatiser auprès des gestionnaires qui,
heureusement, ne sont pas employés par le conseil départemental.
De même, le département nous ment quand il affirme que cela s'est mal
passé en crèche, alors ques les évaluations des directices de crèche
sont très positives :
1 - Personne agréable et efficace,
2 - je recommande Mme LOBA, agente
consciensieuse, tâches effectuées avec rigueur, etc.
Ces méthodes pour
se débarrasser d'un personnel, mère de famille élevant seule son
enfant, nous paraissent plus que discutables.
Quoiqu'il en soit, le département n'a
pas souhaité que notre organisation syndicale accompagne la collègue
quand elle a été reçue par la Direction de l'Education et des Collège.
SUD Education dénonce cette atteinte
au dialogue social et au droit des personnels.
PETITION
Vous pouvez signer cette pétition
pour soutenir notre collègue, ici :
https://www.change.org/p/christian-favier-valdemarne-fr-monsieur-favier-on-ne-doit-pas-laisser-georgette-sans-emploi?recruiter=104843060&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition&utm_term=triggered
Nous dénonçons le mépris du département envers les travailleur-ses,
citoyen-nes qui ont signé cette pétition et qui n'obtiennent pas de
réponse de la part des élu-e-s !
Agente
harcelée :
Autre cas, autre
privilège
Affectée
récemment dans un collège réputé dégrader les conditions de travail des
personnels, une agente a saisi en référé liberté pour
harcèlement moral le tribunal administratif de Melun.
Sa requête a été rejetée au motif que comme elle est en arrêt de
travail, l'urgence n'est pas définie.
Par contre, la
juge n'a pas remis en cause le harcèlement moral et a bien évoqué, lors
de l'audience, des agissements de harcèlement moral.
Voici
ce qu'entendaient les personnels de ce collège :
« Je t'e...
- vous êtes des grosses feignasses !
- je vais vous coller des rapports au
cul ;
- c'est dégueulasse ;
- vous êtes des bonnes à rien ;
Etc. Etc."
Ce langage fleuri provient d'un
personnel du département qui a fait l'objet de 14 témoignages
d'agent-e-s écrits confirmant ce type de propos plus une vingtaine
d'appels déspespérés de contractuels demandant à quitter ce collège en
catastrophe.
La réponse du
département, produit dans le mémoire en défense pour le
tribunal administrafit, est : Mme X peut être parfois un peu
rude.
A
rapprocher du cas précédent.
Depuis,
ce signalement, notre collègue subit des représailles de la DEC et de
la DRH qui ont décidé de l'affecter dans une autre direction, contre son gré, et
refusent de l'intégrer dans un autre collège, alors que des postes sont
vacants.
En contradiction avec l'article 6 quinquiès de la loi du 13/07/1983 :
Aucun fonctionnaire ne doit subir les
agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour
effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter
atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou
mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
Aucune mesure concernant notamment le
recrutement, la titularisation, la rémunération, la formation,
l'évaluation, la notation, la discipline, la promotion, l'affectation
et la mutation ne peut être prise à l'égard d'un fonctionnaire en
prenant en considération :
1° Le fait qu'il ait subi ou refusé
de subir les agissements de harcèlement moral visés au premier alinéa ;
2° Le fait qu'il ait exercé un
recours auprès d'un supérieur hiérarchique ou engagé une action en
justice visant à faire cesser ces agissements ;
3° Ou bien le fait qu'il ait témoigné
de tels agissements ou qu'il les ait relatés.
Ces trois décisions n'honorent pas le
département.
Nous sommes intervenus directement
auprès des élus : Christian FAVIER et Lamya KIROUANI, élue en charge
des personnels, qui se chachent derrière des administratifs pour ne pas
nous recevoir, répondre à nos demandes et surtout ne pas prendre
position officiellement !
Nous pouvons regretter aussi
l'inaction d'un autre syndicat qui a préféré lâcher notre collègue
plutôt que d'affronter le département.
Nous
réclamons justice pour nos trois collègues.
Nous demandons que
le département applique les simples règles d'humanité.
Nous demandons que
les élu-e-s assument leurs responsabilités et mettent fin à la toute
puissance de la DEC et de la DRH.
SUD
EDUCATION 94
11-13
RUE DES ARCHIVES
94000
CRETEIL
01
43 77 33 59
Conformément
à la loi française "Informatique et Libertés" n 78-17 du 6 janvier 1978
et, au niveau européen, de la Directive 95/46/CE du 24 octobre 1995 sur
la protection des données personnelles et de la vie privée, vous pouvez
ne plus recevoir ces communiqués syndicaux par retour de mail.