Informations
Article publié le 11 juillet 2018
Informations sur nos relations avec le département (94)
SUD Education, syndicat intercatégoriel, défend tous les personnels qui travaillent pour l’éducation nationale, depuis sa création.
Aussi, nous avons décidé d’alerter les personnels administratis ayant comme employeur le rectorat de Créteil des pratiques de la DRH et de la DEC (Direction Edcuation des Collèges) du conseil départemental du Val de Marne sur deux situations que notre organisation syndicale jugent inadmissibles concernant des ATTEE :
1 agente contractuelle que le département ne veut pas renouveler ;
1 agente harcelée qui subit en plus une répression de la part de l’employeur.
Informations sur nos relations avec le
département (94)
SUD Education, syndicat intercatégoriel, défend tous les personnels qui
travaillent pour l'éducation nationale, depuis sa création.
Aussi, nous avons décidé d'alerter les personnels administratis ayant
comme employeur le rectorat de Créteil des pratiques de la DRH et de la
DEC (Direction Edcuation des Collèges) du conseil départemental du Val
de Marne sur deux situations que notre organisation syndicale jugent
inadmissibles concernant des ATTEE :
- 1 agente contractuelle que le département ne veut pas renouveler ;
- 1 agente harcelée qui subit en plus une répression de la part de
l'employeur.
Notre communiqué :
https://www.sudeducation94.org/Communique-conditions-de-travail-CG94.html
M. FAVIER VOUS NE DEVEZ
PAS PRIVER GEORGETTE DE SON EMPLOI
Déjà plus de 300
signatures, dont 260 en ligne.
Pour que la
démocratie soit respectée.
Encore
des privilèges !
La
nuit du 4 août 1789 abolit les privilèges et le crime de lèse majesté.
Partout en France ? Oui.
Sauf pour les agents du conseil
départemental du Val de Marne.
Nous ne reviendrons pas sur le cas de
cet ouvrier professionnel du collège Plaisance, privé d'un logement de
fonction car le département préfère le réserver à un personnel
administratif de catégorie travaillant au ministère, mais sur deux cas
très précis :
Agente
contractuelle :
Le
département a décidé de virer une agente contractuelle, qui effectue
des remplacements en collège, mère élevant seule sa petite fille pour
des prétextes obscurs et inavouables :
Suite
à une enquête de notre part, de témoignages divers, de rapports émanant
du département lui-même, nous avons constaté qu'on lui reproche
essentiellement 3 choses :
-
elle ne répondrait pas tout de suite au téléphone quand le service des
remplacements l'appelle ;
-
elle aurait, nous disons bien elle AURAIT, mal parlé à l'une de ces
personnes du service des remplacements ;
-
elle lui aurait raccroché au nez.
Mais
le pire, c'est que nous avons droit aux mensonges du département, qui
prétend « que cela s'est mal passé » dans les établissements où elle a
été en poste.
Rien
ne l'indique : ses collègues, les directions des collèges disent le
contraire.
D'autant
plus que le département n'avait de cesse de la stigmatiser auprès des
gestionnaires qui, heureusement, ne sont pas employés par le conseil
départemental.
De même, le département nous ment quand il affirme que cela s'est mal
passé en crèche, alors ques les évaluations des directices de crèche
sont très positives :
1
- Personne agréable et efficace,
2
- je recommande Mme LOBA, agente consciensieuse, tâches effectuées avec
rigueur, etc.
Ces
méthodes pour se débarrasser d'un personnel, mère de famille élevant
seule son enfant, nous paraissent plus que discutables.
Quoiqu'il
en soit, le département n'a pas souhaité que notre organisation
syndicale accompagne la collègue quand elle a été reçue par la
Direction de l'Education et des Collège.
SUD
Education dénonce cette atteinte au dialogue social et au droit des
personnels.
PETITION
Vous
pouvez signer cette pétition pour soutenir notre collègue, ici :
https://www.change.org/p/christian-favier-valdemarne-fr-monsieur-favier-on-ne-doit-pas-laisser-georgette-sans-emploi?recruiter=104843060&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition&utm_term=triggered
Nous dénonçons le mépris du département envers les travailleur-ses,
citoyen-nes qui ont signé cette pétition et qui n'obtiennent pas de
réponse de la part des élu-e-s !
Agente harcelée :
Autre cas, autre
privilège
Affectée récemment dans
un collège réputé dégrader les conditions de travail des personnels,
une agente a saisi en référé liberté pour harcèlement moral le tribunal
administratif de Melun.
Sa requête a été rejetée au motif que comme elle est en arrêt de
travail, l'urgence n'est pas définie.
Par contre, la
juge n'a pas remis en cause le harcèlement moral et a bien évoqué, lors
de l'audience, des agissements de harcèlement moral.
Voici
ce qu'entendaient les personnels de ce collège :
«
Je t'e...
-
vous êtes des grosses feignasses !
-
je vais vous coller des rapports au cul ;
-
c'est dégueulasse ;
-
vous êtes des bonnes à rien ;
Etc.
Etc."
Ce langage fleuri provient d'un
personnel du département qui a fait l'objet de 14 témoignages
d'agent-e-s écrits confirmant ce type de propos plus une vingtaine
d'appels déspespérés de contractuels demandant à quitter ce collège en
catastrophe.
La
réponse du département, produit dans le mémoire en défense pour le
tribunal administrafit, est : Mme X peut être
parfois un peu rude.
A
rapprocher du cas précédent.
Depuis, ce signalement, notre collègue
subit des représailles de la DEC et de la DRH qui ont décidé de
l'affecter dans une autre direction, contre son gré, et
refusent de l'intégrer dans un autre collège, alors que des postes sont
vacants.
En contradiction avec l'article 6 quinquiès de la loi du 13/07/1983 :
Aucun
fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement
moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions
de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité,
d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir
professionnel.
Aucune
mesure concernant notamment le recrutement, la titularisation, la
rémunération, la formation, l'évaluation, la notation, la discipline,
la promotion, l'affectation et la mutation ne peut être prise à l'égard
d'un fonctionnaire en prenant en considération :
1°
Le fait qu'il ait subi ou refusé de subir les agissements de
harcèlement moral visés au premier alinéa ;
2°
Le fait qu'il ait exercé un recours auprès d'un supérieur hiérarchique
ou engagé une action en justice visant à faire cesser ces agissements ;
3°
Ou bien le fait qu'il ait témoigné de tels agissements ou qu'il les ait
relatés.
Ces
trois décisions n'honorent pas le département.
Nous
sommes intervenus directement auprès des élus : Christian FAVIER et
Lamya KIROUANI, élue en charge des personnels, qui se chachent derrière
des administratifs pour ne pas nous recevoir, répondre à nos demandes
et surtout ne pas prendre position officiellement !
Nous
pouvons regretter aussi l'inaction d'un autre syndicat qui a préféré
lâcher notre collègue plutôt que d'affronter le département.
Nous réclamons justice
pour nos trois collègues.
Nous demandons que
le département applique les simples règles d'humanité.
Nous demandons que
les élu-e-s assument leurs responsabilités et mettent fin à la toute
puissance de la DEC et de la DRH.
SUD
EDUCATION 94
11-13
RUE DES ARCHIVES
94000
CRETEIL
01
43 77 33 59